Etude relative à la consommation de fruits et légumes

Régime Pomme

L’université Concordia publiait récemment les résultats d’une étude mettant en avant les bienfaits sur la santé d’une consommation régulière et suffisante de fruits et légumes dans notre alimentation quotidienne.

Mesbah Sharaf, auteur et chercheur à l’université Concordia, fait remarquer que la consommation de fruits et légumes diffère énormément en fonction des régions et de la localisation géographique des personnes. Il souligne également dans son rapport d’étude que l’influence culturelle peut être une explication à ce phénomène.

Les chercheurs de cette université ont méticuleusement étudié les facteurs déterminants des écarts dans la fréquence et les volumes de consommation de fruits et légumes. Les facteurs pris en compte sont :

  • le sexe des personnes
  • leur scolarité
  • leur revenus
  • leur situation familiale
  • leur exposition au tabagisme

l’étude portant sur un échantillon très important de plus de 90 000 personnes majeures (entre 18 et 70 ans).

Les résultats sont sans appels et montrent que les personnes ayant un niveau de scolarité et de faibles revenus mangent beaucoup moins de fruits et légumes : en moyenne 4 fois par jour seulement.

Les personnes dont le niveau de scolarité et le revenu sont plus élevés en consomment, pour leur part, un peu plus de cinq fois par jour.

Autre constatation : les célibataires hommes, fumeurs et proche de la quarantaine, ainsi que les couples sans enfants s’alimentent moins souvent en fruits.

Conclusion également étonnante : les personnes ayant un niveau de scolarité plus élevé mangent plus souvent de pommes et de carottes, et ce, quels que soient les autres facteurs.

Rappelons que l’Organisation mondiale de la Santé et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture recommande une consommation suffisante de fruits et légumes et ce afin de réduire notablement les risques d’accident vasculaire, de diabète, d’obésité ou encore d’hypertension artérielle.

Il n’en reste pas moins que les auteurs de l’étude mettent en avant une consommation insuffisante de fruits et légumes pour la majorité des personnes.

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